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Dés la création de l'association, le choix de la reconstitution d'un village gaulois avec ses maisons d'habitations et ses ateliers est fait. Après une période de remise à niveau des connaissances de nos 17 premiers adhérents en consultant de la documentation et des archéologues, le choix du lieu d'implantation du village se précise. Un terrain découvert par hasard près de l'Issoire est choisi et les premiers travaux sont de l'ordre du débroussaillage et de l'aménagement (voirie et pont) et en 2004, les toilettes sèches sont terminées. Ils nomment le village Coriobona, signifiant "fondation de la troupe" et commencent par bâtir la maison de la famille aristocratique, ce qui nécessite des recherches sur l'archéologie locale et les bénévoles se forment sur la pose du chaume (toiture végétale).
Implantés en Charente Limousine, les membres décident de représenter les celtes présents sur ce territoire il y a presque 2000 ans, les gaulois Lémovices. N'étant pas un peuple unifié, différents groupes celtes se partagent le territoire de l'actuelle France avec plus ou moins d'affinités entre eux et envers leurs voisins. Les Lémovices contrôlaient depuis leur capitale l'équivalent des département de la Haute Vienne, de la Corrèze et de la Creuse dont la cohérence était entretenue grâce à des subdivisions tenues par l'aristocratie, l'entretien de la voirie, l'émission d'une monnaie etc. Connus pour l'exploitation de nombreuses mine d'or, les Lémovices se sont alliés à Vercingétorix afin de lutter à ses côtés contre l'armée romaine.
Tout en étudiant le contexte historique large, les bénévoles et les salariés ont aussi avancé à tâtons afin de comprendre les techniques artisanales des gaulois, en particulier pour les élévations du bâti. Les sources locales sont peu nombreuses mais le site de La Barre près de Saint-Junien (87) et de Saint-Gence (87), ont pu fournir les principales données sur lesquelles nous nous sommes basés. Il est nécessaire de croiser les disciplines, l'archéologie de l'Âge du fer n'est parfois pas assez évocatrice pour compléter le puzzle : l'iconographie, les écrits primaires historiques, l'ethnographie etc. sont autant de sources importantes pour proposer un ensemble cohérent.